Rétrospective 2019 - STAGE RHÉTORIQUE
La rhétorique c’est l’art de la parole persuasive issu des pratiques judiciaires et politiques de l’antiquité grecque
C’est une technique qui envisage toujours le but de la parole comme une entreprise de conviction. qu’il s’agisse de plaider une cause, de conseiller un auditoire, ou d’instruire une salle, il est toujours question d’emporter l’ adhésion du destinataire de la parole.
Ce système de discours à été inventé les grecques au V siècle avant J.C, codifié par Aristote et affiné par les romains ( Cicéron au I siècle AV J.C et quintillion au Ier siècle après J.C ).
I°) UNE CONCEPTION DE LA PAROLE PERSUASIVE.
La réthorique permet de réfléchir sur les moyens d’atteindre le but de l’éloquence, qui est la persuasion dans les domaines social et culturel.
Elle constitue donc la « technique » de la parole persuasive, c’est à dire un ensemble de réflexion, d’enseignement et de règles destinés à permettre à celui qui l’étudie d’être éloquent.
C’est en fonction du but à atteindre - persuader - et des effets à produire sur le public pour l’atteindre que s’ élaborent les préceptes concernant la production des discours.
Persuader, c’est donc à la fois convaincre, par des moyens proche de la logique, et plaire.
« Ainsi les règles de l’art oratoire s’appuient sur ces trois ressorts de persuasion: prouver la vérité de ce qu’on affirme, se concilier la bienveillance des auditeurs, éveiller en eux toutes les émotions qui sont utiles à la cause. » Cicéron
L’ éloquence: L'art de bien parler, l'aptitude à s'exprimer avec aisance, la capacité d'émouvoir ( éblouir et séduire), d’ instruire et de persuader.
II°) LES TROIS GENRES DE LA RHETORIQUE.
Pour tout discours, il faut se demander de quoi il doit traiter. En fonction du sujet, on choisira un type de discours approprié; ce que la rhétorique appelle: un genre de discours.
On aura recours à trois genres de discours:
- Le discours judiciaire; selon que l’on veut accuser / défendre ( tribunal - discours au passé ).
- Le discours délibératif; selon que l’on veut persuader / dissuader ( l’assemblée).
La situation du genre délibératif est plus simple que celle du genre judiciaire; un seul orateur suffit en principe, qui veut persuader son auditoire. L’auditoire ne juge pas, il se laisse ( ou ne se laisse pas ) convaincre, et il décide: l’effet de la persuasions, ici, différent. La situation ne ressemble plus à celle d’un procès, puisque l’auditeur n’est plus arbitre de la situation.
- Le discours démonstratif ou épidictique selon que l’on veut louer / blâmer / instruire ( Apparat - Présent-Passé).
Le démonstratif embrasse en principe tout ce qui ne relève pas des deux autres genres: tout texte destiné à communiquer un savoir, toute description, tout passage sans tension dramatique ou persuasive. Le seul critère est esthétique: l’auditeur doit pouvoir admirer ce qu’il entend. C’est doute pour cette raison que l’éloge est devenu la tentation constante, pour ne pas dire, l’écueil du genre. Théoriquement une description objective, un exposé scientifique devraient suffire; mais en pratique la description n’est pas possible sur un ton neutre, puisqu’il faut plaire et puisqu’il faut embelli « embellir la nature »: le genre démonstratif devient dés lors le terrain par excellence de la parole ornée, embellie, et de l’éloge. Un orateur faisant admirer pour la beauté de son discours ou faisant admirer, par cette beauté, un illustre personnage, voici la situation du démonstratif. Contrairement à ce qui ce passe dans les deux autres genres, l’auditeur fait à peine partie de cette situation.
Le discours judiciaire est constitué par le juste et l’injuste.
Le discours délibératif est constitué par l’utile et le nuisible.
Le discours démonstratif ou épidictique par le noble ( le beau ) et le vil ( le laid ).
C’est une technique qui envisage toujours le but de la parole comme une entreprise de conviction. qu’il s’agisse de plaider une cause, de conseiller un auditoire, ou d’instruire une salle, il est toujours question d’emporter l’ adhésion du destinataire de la parole.
Ce système de discours à été inventé les grecques au V siècle avant J.C, codifié par Aristote et affiné par les romains ( Cicéron au I siècle AV J.C et quintillion au Ier siècle après J.C ).
I°) UNE CONCEPTION DE LA PAROLE PERSUASIVE.
La réthorique permet de réfléchir sur les moyens d’atteindre le but de l’éloquence, qui est la persuasion dans les domaines social et culturel.
Elle constitue donc la « technique » de la parole persuasive, c’est à dire un ensemble de réflexion, d’enseignement et de règles destinés à permettre à celui qui l’étudie d’être éloquent.
C’est en fonction du but à atteindre - persuader - et des effets à produire sur le public pour l’atteindre que s’ élaborent les préceptes concernant la production des discours.
Persuader, c’est donc à la fois convaincre, par des moyens proche de la logique, et plaire.
« Ainsi les règles de l’art oratoire s’appuient sur ces trois ressorts de persuasion: prouver la vérité de ce qu’on affirme, se concilier la bienveillance des auditeurs, éveiller en eux toutes les émotions qui sont utiles à la cause. » Cicéron
L’ éloquence: L'art de bien parler, l'aptitude à s'exprimer avec aisance, la capacité d'émouvoir ( éblouir et séduire), d’ instruire et de persuader.
II°) LES TROIS GENRES DE LA RHETORIQUE.
Pour tout discours, il faut se demander de quoi il doit traiter. En fonction du sujet, on choisira un type de discours approprié; ce que la rhétorique appelle: un genre de discours.
On aura recours à trois genres de discours:
- Le discours judiciaire; selon que l’on veut accuser / défendre ( tribunal - discours au passé ).
- Le discours délibératif; selon que l’on veut persuader / dissuader ( l’assemblée).
La situation du genre délibératif est plus simple que celle du genre judiciaire; un seul orateur suffit en principe, qui veut persuader son auditoire. L’auditoire ne juge pas, il se laisse ( ou ne se laisse pas ) convaincre, et il décide: l’effet de la persuasions, ici, différent. La situation ne ressemble plus à celle d’un procès, puisque l’auditeur n’est plus arbitre de la situation.
- Le discours démonstratif ou épidictique selon que l’on veut louer / blâmer / instruire ( Apparat - Présent-Passé).
Le démonstratif embrasse en principe tout ce qui ne relève pas des deux autres genres: tout texte destiné à communiquer un savoir, toute description, tout passage sans tension dramatique ou persuasive. Le seul critère est esthétique: l’auditeur doit pouvoir admirer ce qu’il entend. C’est doute pour cette raison que l’éloge est devenu la tentation constante, pour ne pas dire, l’écueil du genre. Théoriquement une description objective, un exposé scientifique devraient suffire; mais en pratique la description n’est pas possible sur un ton neutre, puisqu’il faut plaire et puisqu’il faut embelli « embellir la nature »: le genre démonstratif devient dés lors le terrain par excellence de la parole ornée, embellie, et de l’éloge. Un orateur faisant admirer pour la beauté de son discours ou faisant admirer, par cette beauté, un illustre personnage, voici la situation du démonstratif. Contrairement à ce qui ce passe dans les deux autres genres, l’auditeur fait à peine partie de cette situation.
Le discours judiciaire est constitué par le juste et l’injuste.
Le discours délibératif est constitué par l’utile et le nuisible.
Le discours démonstratif ou épidictique par le noble ( le beau ) et le vil ( le laid ).